Les Fontaines jaillissantes de Frédéric Perrot

Mon compère Frédéric Perrot de l’Octogone des Poètes a publié un recueil le mois dernier.

Je n’ai pas encore acquis ce recueil. La faute non pas au prix, à peu près égal à celui d’un paquet de malbaks l’année prochaine si les taxes continuent à augmenter, ce qui incitera les dilettantes à lire de la bonne poésie plutôt qu’à faire des ronds de fumée. La faute aux règles sanitaires actuelles, et lorsque je pourrai aller dans un bar boire un verre en me faisant dédicacer le recueil, je le ferai. Car j’étais présent lors de la lecture en prime time de certains textes qui figurent dans ce recueil. Ils étaient bons. Voici celui de la 4e de couv’.

Tous les textes ne sont pas sombres. Cf le blog de Frédéric Perrot, avec de l’humour aussi, et d’autres choses sympathiques, comme des dessins et des textes d’auteurs que j’apprécie. Ou un texte sur un marronnier aussi présent dans le recueil.

J’ai dû insister pour que l’auteur présente un peu plus en détails son ouvrage. Donc, voici un extrait de la quatrième page :

« Qui veut vivre a besoin de se reposer dans l’illusion d’une histoire… », écrivait Maurice Blanchot dans Au moment voulu. Les poèmes ici rassemblés ont été écrits entre 2011 et 2020, souvent au hasard, quelques fois sous le coup de l’événement et parfois tout simplement pour être offerts à quelqu’un.

Vous avez les détails pour vous procurer le recueil, avec un poème en prime, dans le lien ci-dessous:

Source : le bel de mai: Revenir au réel

Un plan fixe sur la création littéraire et picturale

Réalisé avec mon ami Alexandre Schmitt, ce plan fixe a plusieurs objectifs. Il s’agit de pouvoir nous observer en train de créer, lui écrivant, moi dessinant. C’est un pied de nez aux vidéos « selfie » de format très court, avec ses huit minutes de film où nous ne bougeons pratiquement pas. C’est un exercice où Alexandre écrit en entendant la diffusion de sa voix lisant un de ses propres textes. Des effets de « miroirs-sonores » multiples donc, et d’autres miroirs : la caméra filme la scène et le dessin en cours de création. Tourné à l’heure du couvre-feu le 26 décembre, c’est une caméra de surveillance, fixe et inerte, mais voulue, mais gênante malgré tout, qui est installée dans le logis. C’est enfin un exercice créatif à valeur documentaire. Vous trouverez une note d’intention plus longue d’Alexandre Schmitt expliquant sa démarche.

Ce sont mes premiers essais en vidéos, cela se voit sans doute, et pour le moment le plan unique sans coupure ni retouche m’amuse beaucoup.

Un plan unique sur la démarche de création littéraire et picturale.

Dessins au Mot Ment

Depuis début janvier 2020, je fréquente le groupe de poètes le Mot Ment. Quelques croquis faits sur le vif…