Croquis de manifestations n°3

En attendant les grèves de la semaine prochaine, je reviens sur le samedi 11 février. Tout en marchant, j’avais préparé les esquisses, je les ai complétées en rentrant chez moi au fusain ou à l’aquarelle. Pour le troisième dessin, c’est d’après photo, peinard dans mon fauteuil mais beaucoup plus chiadé au final.

Drawing during the pension reform strikes…

Croquis de manifestations n°2

Nouveau jour de grève ce 7 février. Je covoiture jusqu’à Strasbourg les copains cégétés, et démarre la manif derrière le camion. Comme je dessine en même temps, je les perds de vue assez vite. Temps magnifique, et le cortège fait une boucle au départ de l’allée de la Liberté dans la Neustadt. Dur de rêver mieux pour avoir de chouettes arrière-plans, encore que j’aime surtout dessiner les gens. J’ai préparé quelques dessins sur papier aquarelle, il faut encore les coloriser (merci le smartphone pour la photo rapide pour se souvenir des couleurs, ce sera rouge évidemment). A deux reprises, il y avait un banc de libre sur le trottoir, j’ai pu passer quelques minutes de plus à fignoler un dessin.

Drawing during the pension reform strikes…

Croquis de manifestations n°1

Je participe à ma manière aux manifestations à l’appel de l’intersyndicale contre la réforme des retraites. Le 19 janvier, plusieurs dessins sur le vif sur un bloc de papier kraft, aux stylos et feutres. L’occasion de dessiner en marchant, avec des amis, pour témoigner des luttes que je soutiens, ça bouge, mais c’était assez calme avec la CFDT, j’irai voir les autres groupes dans les prochaines manifestations. Le 31, je n’avais pu me libérer, mais un copain a pris quelques photos de la foule à hauteur d’homme.

Drawing during the pension reform strikes…

19 janvier 2023, cortège de la place de l’Etoile à la place Kléber à Strasbourg.

31 janvier 2023, cortège à Strasbourg

« Une Histoire d’amour »

Dans la lignée des suites photographiques / romans-photos poétiques aux titres mielleux que je faisais à la fin des années 90, je retrouve cette série sur un CD de sauvegarde de fichier gravé en 2003. Il y avait eu un peu plus tard une exposition dans un cadre étudiant, les journées portes ouvertes de l’IUT / Université Robert Schumann à Illkirch-Graffenstaden. Le titre était kitsch, les clichés aussi dans leur retouche. J’apprenais -doucement- à me servir de Photoshop, l’informatique m’emmerdait déjà, même si j’étais très fier de mon Pentium II d’occasion acheté à un graphiste qui avait une version piraté de Photoshop. Tout ça avait l’air très compliqué, impossible de faire du très propre, compliqué en tout cas par rapport à des retouches de laboratoire (photogramme, collage, retouche à l’aquarelle), alors autant bazarder de la couleur sur mes clichés. J’ai vendu quelques tirages lors de rencontres entre artistes. J’y proposais mes textes aussi, des recueils de nouvelles photocopiés à la va-vite. Là, ça raconte une histoire d’amour. C’est compliqué, ça finit mal. Les photos de départ sont en argentique, et en noir et blanc. Je signais BdC, Barchribe du Cerf étant mon pseudo d’alors.

« Une Fin du monde »

Au milieu des années 90, j’avais transformé ma chambre d’ado en studio-photo pour les prises de vue d’un roman-photo d’anticipation. Après une éruption volcanique, le dernier homme vivant sort de dessous les cendres et se précipite pour adorer un totem des vestiges de sa civilisation. A la fin, il meurt. Côté technique, j’avais un Ricoh KR10M et quelques objectifs, du calque pour le fond, des moules en bois pour figurer les bâtiments, de la cendre et du charbon. Du noir, quoi.

Je viens de retrouver le scan de la pelloche.

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Une critique du blog Le Bel de Mai

Frédéric Perrot, qui tient le blog littéraire le Bel de Mai, a lu la Bascule, et a reblogué la critique qu’en avait fait Jean-Paul Klée, accompagnée de ces quelques lignes :

« À la demande urgente de l’auteur – Frédéric Bach – je publie cette critique de Jean-Paul Klee au sujet de son roman, La bascule !

Blague à part, La bascule est un très bon roman, surréaliste en son genre, comme Les valseuses ou Buffet froid ou Série noire, que j’ai déjà évoqué sur ce blog, sont des films proprement surréalistes, qui font honneur au cinéma français, dont je ne dirai rien par ailleurs, n’aimant pas les généralités ! On sait combien le surréalisme dans le sillage de Breton méprisait le roman. Seul Aragon parmi les surréalistes historiques a écrit des romans. Frédéric Bach prouve que roman et surréalisme ne sont pas incompatibles. Narration déconcertante, humour noir, point de vue constamment décalé… Le narrateur est sans doute fou et même s’il se rêve en tueur en série, on est tout prêt à le suivre au gré de ses mésaventures hélas ordinaires, qui sont celles de tant de gens…

Recherche d’emploi, recherche d’amour, recherche de quelque chose, on ne sait même pas quoi, mais qui donnerait sens à cette vie… »

L’article original sur le blog le Bel de Mai est ici :

http://beldemai.blogspot.com/2022/11/frederic-bach-la-bascule-une-critique.html