Mercredis de la poésie du 26 janvier

Un vieux dessin sur mon blog, c’était il y a 5 ans, et ce sera peut-être aussi un avant-goût de la lecture d’après-demain. Au FEC – Foyer des Etudiants Catholiques, place Saint-Etienne, à 18h30. Il y aura de la poésie surtout ce mercredi, peut-être une invitation à la nécessité de fricoter encore en ces temps de pandémie. Si le clairon résonne plus fort à l’est, j’improviserai, peut-être aussi, sur un pamphlet qui me reste dans les tiroirs, une allégorie sur les déboires d’Agamemnon contemplant le bourbier du siège de Troie. Ceci après un saut dans l’inconscient d’une femme aux prises avec l’incube. Et il y aura t-il, toujours peut-être, des chiens ?

Les chiens, les chiens qui hurlent dans la tête du héros haineux de la Bascule, les chiens qui hurlent dans toutes les têtes, les chiens qui hurlent à la mort et annoncent le malheur, les chiens si fidèles, le chien qui est votre animal-totem. Les chiens, parce qu’il est de bon ton, normal n’est-ce pas, d’aimer les bêtes.

EXTRAIT DE LA BASCULE : (…) , les anges et les chiens me protègent et je suis plus fort, mes chiens sont des lévriers combattants avec des sortilèges dont nul ne peux soupçonner la force, ils me disent ce que je dois faire, comment mener ma barque, et jusqu’à présent salopards ça vous ferez mal de l’admettre mais je m’en suis pas trop mal tiré, chus encore vivant bordel, allez tous vous faire foutre mes voix sont libres et moi qui les entends je suis le seul être libéré ici-bas et les chiens, bordel, les chiens sont mon rempart et ma force.

Aquarelle_LaBascule001_cr_web
Le héros de la Bascule poursuivi par un chien
Plutôt un loup ?

26/01/2022 : Les mercredis de la poésie

Avant je titrais « Lecture sonore avec Bela Goosy », parce que mon ami faisait le son, et une lecture c’est toujours sonore n’est-ce pas ? Si la technique l’informatique le numérique suit, et je suis sûr que ça suivra, je rajouterai même des images à la lecture…

Au Foyer des Etudiants Catholiques (le « FEC ») le mercredi 26 janvier à 18h30.

Je parlerai de chiens, de voix dans la tête, de Merlin l’Enchanteur et de calbute, à travers un choix de poésies et de quelques extraits de la Bascule.

Mon ami Frédéric Perrot lira quant à lui des extraits de son recueil les Fontaines Jaillissantes. Vous trouverez son travail sur le site le Bel de mai.

Pour avoir un aperçu de la musique de Bela Goosy, c’est à cet endroit.

Le Flyer

Où trouver La Bascule, de Frédéric Bach ?

On me demande où se procurer mon thriller. La Bascule est disponible sur le site de l’éditeur Camion Noir, chez les libraires en ligne, mais également à la librairie Pourquoi pas un livre ? à Molsheim, tout cela avec la possibilité de vous faire parvenir l’ouvrage par la poste. Pour les lecteurs strasbourgeois, la librairie l’Idéodrôme à Bischheim possède quelques exemplaires.

Le site internet de l’auteur : www.frederic-bach.com

Facebook : @by.frederic.bach

Flickr : www.flickr.com/people/frederic-bach/

Instagram : by.frederic.bach

26 juin 2020 à la librairie de Bischheim : lecture sonore

Vendredi 26 juin, à partir de 18 heures, je serai à la librairie de Bischheim l’Idéodrome pour une lecture des (rares) passages pas (trop) trash de La Bascule. Entrée libre. On m’a fait remarqué qu’une lecture, c’était toujours sonore. Certes, mais je vais y ajouter un peu de musique. Au programme donc : revendications sociales, dragouille, tranches de vie.

Oubliez les chiens qui hurlent, passez-vous de l’eau dans la gueule, et surtout, surtout, ne tombez pas dans la Bascule.

Où : 7, avenue de Périgueux 67800 Bischheim

Affiche de la lecture du 26 juin 2020

LA BASCULE, FREDERIC BACH

Le blog littéraire Hubris Libris a lu La Bascule – Deux jours dans la tête d’un tueur. Passez-vous de l’eau dans la gueule, oubliez les chiens qui hurlent !

La Bascule. C’est l’immersion dans la tête d’un homme, une personne aux connexions singulières, à la vision fracturée. Il a une femme, un enfant, et traîne ses savates d’agences intérim en petits jobs. Un gars à la vie banale si on l’observe au loin, se contente du physique en le croisant dans la rue, au détour d’une boutique. Un bougre un peu bizarre si on ne s’attarde pas à lui adresser à la parole. Mais le roman ouvre sa caboche, cisaille la boîte crânienne, laisse à l’air son cortex où valsent des pensées étranges, où la mort peinture ses idées.

Un nom, une identité ? Il n’en a pas. Un moyen, peut-être, de le noyer dans la foule, de lui conférer un anonymat, une absence de visage pour mieux l’entr’apercevoir à travers ceux que l’on croise chaque jour. La folie est bien déguisée.

Ce sont des rencontres, la banalité des jours et il suffit d’un mot de trop, d’un refus pour que le gaillard bascule dans la violence, dans un besoin de flux rouges. C’est obscène, sanglant, sans demi-mesure. Ça taille dans le lard, comme ça jacte d’insultes et de foutre. Si ton âme est sensible, que tu chouines de trouille devant les séries policières de TF1, sache que tu te rouleras en boule sous ta couette à la première page. 

Chaque chapitre comprend sa scène trash, versant dans un crescendo de démence et d’abomination. Cette répétition de l’horreur génère (pour moi) une légère lassitude, étant rarement choquée par des scènes ignobles dans les romans. 

Je lui reconnais une certaine facilité à trancher le vif, à ne pas s’encombrer de détails, à explorer le dégueulasse.

Un roman singulier, assurément noir. Une immersion dans le ciboulot labyrinthique d’un type habité par la psychose meurtrière.

HUBRIS LIBRIS

Chus nerveux. Hier soir, une amie, rencontrée à l’HP, a téléphoné. Cela n’aura qu’un vague rapport avec la suite des événements, peut-être que si, ma vie est un patchwork de trucs qui vont viennent sans lien entre eux, ou si peu, au final le résultat est moche, je me dis bon ma femme qui dort à mes côtés, mon gosse tranquille dans sa chambre, c’est cool ça, mais là j’ai envie de baiser, il faut que je trouve du travail, ça ira je suis motivé, même s’il y a trop de violence dans la tête. Tout ça tangue un peu, prends tes neuros, suce un xanax, passe-toi de l’eau dans la gueule, oublie les chiens qui hurlent, et surtout tombe pas dans la bascule…

Né d'aucune femme (2)

La Bascule. C’est l’immersion dans la tête d’un homme, une personne aux connexions singulières, à la vision fracturée. Il a une femme, un enfant, et traîne…

Voir l’article original 268 mots de plus